samedi 25 juillet 2015

Quelques applications sympas pour montre connectée

Dans un des billets précédents, je parlais de ma montre connectée, depuis je commence à en faire le tour et à lui trouver de nouvelles utilités.

On roule pas bien vite au bureau il faut le dire
Par exemple, depuis que je me suis remis au vélo, j'utilise Strava pour faire le bilan en fin de balade sur la vitesse, les km parcourus et le parcours emprunté. Bien entendu, c'est le smartphone qui fait tout le boulot (c'est lui qui embarque le GPS), par contre la montre présente l'avantage de pouvoir faire un point sur son trajet en un seul coup d'oeil sur le bracelet (en avance ou en retard sur ce qu'on envisage de faire). De plus, si je veux faire une pause, hop c'est directement sur l'écran de la montre que je déclenche le mode pause de l'application.
Ensuite, l'application ne s'utilise réellement que depuis le smartphone ou bien un écran d'ordinateur (pour avoir les détails). Mais c'est vraiment le cas avec quasiment toutes les applications compatibles avec une smartwatch.





Autre application sympathique, vue sur Frandroid, c'est InstaWeather Wear. Cette application permet de rajouter de façon complète et adaptée une vue météo sur l'écran de la montre. Il y en a de toutes sortes, du plus simple au tableau de bord de Rafale. Pour ma part j'ai fait le choix du compromis pour pouvoir conserver un affichage à aiguilles. 











Il existe une multitudes d'applications qui pourraient certainement être utiles, elles sont à tester au fur et à mesure.

mercredi 22 juillet 2015

Humeur du jour, des paysans sur la nationale



Cela n'a échappé à personne, les agriculteurs Bretons (et d'autres régions mais particulièrement en côtes d'armor tout de même) sont en train de jouer avec les nerfs de Bison futé. Mais pas que Bison d'ailleurs, les automobilistes qui sont bloqués pendant des heures sur la nationale par de "gentils" tracteurs doivent avoir du mal à gérer leurs nerfs.

J'ai eu de la chance hier, pas de trajets à faire sur la nationale 12 en fin de journée, donc pas de doublage de mon temps de route (qui est déjà d'une heure et c'est bien suffisant). Malgré tout, je ne peux pas m’empêcher d'être en colère contre les paysans concernés. Et ce, pour un tas de raisons :
- Depuis quand les tracteurs sont autorisés à circuler sur la nationale? C'est pas une route pour automobile interdisant de fait la circulation de ce type d'engins? Cela pose évidemment des problèmes de sécurité (cf. les accidents survenus hier à la suite des blocages).
- Partant du principe que la vitesse de pointe d'un tracteur n'est pas impressionnante, on pourrait peut être envisager de verbaliser les contrevenants au code de la route non ?
- Au nom de quel motif pénaliser les consommateurs finaux de leurs produits? A part se mettre à dos une partie de la population au lieu de se les mettre dans la poche (avec par exemple les actions de distribution gratuite), je ne vois pas vraiment l'objectif. Si ce n'est mettre l’exécutif sous pression, pour cause de perturbations importantes, il y a peut être d'autres moyens pour atteindre cet objectif non?
- De façon générale la dégradation de biens publics me semble être complètement contre productif (même si cela peut rester impunis façon dégradation du bureau de Voynet).
- Comment peut on laisser des paysans dirent qu'ils vont bloquer complètement une ville (Dinan en l’occurrence) le lendemain et laisser faire? C'est trop compliqué d'envoyer quelques compagnies de CRS pour les empêcher de "jouer aux cons" ?
- Pour une profession habituée depuis des années à être biberonné aux subventions, je comprends pas bien pourquoi maintenant cela n'est plus la solution. Même si je suis d'accord sur le principe au long terme, cette soudaine façon de penser me laisse pantois.
- Et je ne vais pas parler de cet étalage de matériel rutilant et tout neuf, certainement acheté à crédit et qui vient plomber les résultats de leurs exploitations.

A mon avis, ils se trompent de combat les paysans sur ce coup. J'en pouvais déjà plus de leurs produits, je suis quasi végétarien au quotidien (on mange trop de viande par rapport à nos vrais besoins de travailleurs de bureau). Là, je crois que je vais pas leur faire de cadeaux supplémentaires, ma préférence ira encore plus aux achats locaux, en direct si possible, et principalement en bio d'ailleurs. D'ailleurs, sauf erreur de ma part, on ne les entends pas eux. Une raison peut être?

jeudi 4 juin 2015

Une montre connectée, pour quoi faire ?

Depuis maintenant 1 mois je suis équipé avec une montre connectée (la moto 360, comme sur la photo). Accessoire de Geek totalement inutile ou bien accessoire de connectivité indispensable ?

J'avais envie de m'équiper depuis longtemps mais freiné par le prix de la bête je temporisais des 4 fers. Et à l'occasion de mon anniversaire, ma petite femme a pensé que cela me ferait plaisir et m'a donc offert ce très beau cadeau.

Comment çà marche ?
Une montre connectée n'est ni plus ni moins qu'une extension de son smartphone. Je reçois donc directement sur l'écran de ma montre les notifications en même temps que sur le smartphone. Et là je dois dire que c'est pratique, juste un coup d'oeil sur l'écran de la montre et je sais tout de suite si cela vaut la peine d'ouvrir le smartphone. Je gagne du temps, je trouve.
La mise en route et le paramétrage se font presque tous seul, une connexion bluetooth partagée avec le smartphone et çà roule. En moins de 5 minutes l'appareil est opérationnel. Ensuite, comme pour tout appareil, il faut se familiariser avec et installer quelques applications supplémentaires en fonction des besoins.

Niveau autonomie : je tiens facilement la journée (de 5h à 22h sans problème). Et ensuite sur le dock de chargement (pas de câble à brancher sur la montre, çà c'est confort et surtout charge rapide en 1 heure). Et le week end, lorsqu'il y a moins de sollicitations je tiens les 2 jours. Par contre, c'est l'autonomie de mon smartphone qui prends une claque dans sa gueule. Il a du mal à finir la journée ailleurs que dans le rouge (faut dire que je fais pas mal de route avec le gps et waze d'activé en même temps). Le fait d'avoir le wifi + le bluetooth + le gps + la 4G d'activés tous en même temps tire sur la batterie. J'ai toujours mon chargeur de secours sous la main du coup.

A quoi çà sert au final : à ne plus avoir le nez sur le téléphone (il peut rester dans une poche, à portée de bluetooth en tout cas) pour suivre ses notifications. Tout en étant "plus" connecté j'ai l'impression de rester plus concentré, puisque pas obligé de rouvrir le téléphone. En voiture (et en rendez vous) aussi c'est pratique, juste un quart de tour de poignet et hop on sait qui vous veut du bien ou du mal.

Quelques gadgets :
* faire sonner le téléphone à distance pour savoir où il se trouve (même si le téléphone est en mode silencieux il va sonner).
* déclencher l'appareil photo à distance. Une pression sur l'écran de la montre et hop la photo est prise.
* se faire réveiller par vibration.
* consulter la météo
* changement du fond d'écran de la montre à volonté
et je n'ai pas encore eu le temps de faire le tour de toutes les possibilités.

A quoi elle ne sert pas : à mesurer mon activité physique. Il y a pléthore d'objets connectés (souvent des bracelets) pour çà, ce n'est pas absolument pas mon kif. D'une, je ne fais pas de sport (pas le temps, pas l'envie, pas le besoin) et de deux je ne vois trop l'intérêt. Et çà tombe bien puisque ce modèle n'est pas prévu pour (il y a bien un compteur de pas et une mesure de l'activité cardiaque mais je ne suis pas ses résultats).

Pour répondre à la question de départ, c'est un accessoire de geek oui certainement, mais qui rends services en terme de connectivité aux réseaux (mails / sociaux / sms...). C'est encore un peu onéreux pour la durabilité dans le temps, mais c'est comme tout, cela devrait évoluer.

jeudi 30 avril 2015

Envoyer son chef sur les roses proprement

Hier, pour la première fois depuis que je suis dans mon entreprise actuelle, je me suis entendu faire une réponse à mon patron que j'aurai mal avalée en tant que responsable hiérarchique.
Replaçons le contexte, on viens juste de me demander de dépatouiller un problème avec un fournisseur qui ne nous a pas livré dans les délais annoncés. Il faut donc trouver urgemment une solution pour régler le problème. Jusque là, tout est normal. Je fais donc le point avec la responsable du planning pour bien identifier les manquants et gérer les priorités. Dans le même temps, mon patron déboule et demande (aboie) où en est le problème et quand est ce qu'il sera réglé.

Et là, d'un coup, je me suis entendu lui dire "Ecoutez, je suis pas Jésus, je marche pas encore sur l'eau, on vient de m'avertir, quand ce sera réglé je vous préviendrais". Et je suis repartis sur ce que je faisais sans m'occuper de lui. Il a tourné les talons et n'a pas mouché.

Ce n'est que plus tard, une fois le problème réglé, que je me suis rendu compte que je l'avais boulé proprement. Depuis il n'est pas revenu sur le sujet, à suivre donc. Connaissant (un peu) le loulou je crois bien qu'il me réservera un chien de sa chienne un de ses 4. To be continued.

mardi 24 mars 2015

De l'encombrement du bureau de l'informaticien

Avoir sur mon bureau, pour configuration, installation et mise en route :
- 1 smartphone
- 1 tablette
- 1 station de travail

Si on rajoute mon propre équipement, à savoir un smartphone et un pc çà commence à être le bazar.

Le tout résidant dans le bon choix de souris, clavier, id utilisateur, mot de passe...

Je vous passe la photo, on voit plus le plateau du bureau en fait.

samedi 21 mars 2015

Afpr, pôle emploi et des solutions


Je vais provoquer : Pôle Emploi m'a aidé à trouver un travail. Et oui, c'est possible (enfin presque). Je vais vous expliquer pourquoi, et aussi en quoi pôle emploi favorise la précarité.
Imaginez un instant, vous êtes un employeur, vous cherchez un ou une collaborateur (trice) pour intégrer votre entreprise. Vous commencez par cerner votre besoin, vous faites votre annonce, vous la diffusez sur les sites internet qui vont bien et ensuite vous faites votre sélection (ou votre marché). Compte tenu de la situation actuelle de l'emploi, vous imaginez bien que vous allez avoir dans le lot quelques demandeurs d'emploi. Et là, si vous vous débrouillez bien et qu'il y a dans ces chômeurs un profil intéressant vous pouvez lui faire bénéficier de l'AFPR. Kezaco coco ? L'AFPR, ou allocation de formation préalable au recrutement vous permet de bénéficier du travail d'un chômeur pendant une durée maximale de 2 mois GRATUITEMENT, le chômeur continue à être indemnisé par PE. C'est pas beau tout çà ? Et la contrepartie me direz vous ? Uniquement de fournir un plan de formation pour le salarié (facile à bidonner soit dit en passant) et de lui faire signer un CDD de 6 mois à la suite (par contre pas de CDI, c'est interdit). Et cerise sur le gâteau, à la signature du CDD l'entreprise reçoit une prime de la part de PE (une indemnité pour les heures de formation).
C'est quand même très fort. A la place de l'employeur il faudrait être bête de ne pas en profiter. Par contre, côté salarié il y a 2 problèmes :
* pendant 2 mois on est indemnisé par PE et ce n'est pas forcément le salaire que l'on a négocié. C'est quand même couillon, parce que pendant ce temps là on fournit le même travail, même s'il est indéniable qu'on est moins productif au démarrage d'un nouveau boulot.
* on se retrouve forcément en CDD pour le début de la mission (alors que dans mon cas, j'ai une promesse d'embauche en CDI...). Après, qu'on entende des statistiques qui donnent plus de 80% des contrats qui sont signés en CDD, je comprends mieux.

Donc oui, pôle emploi m'a aidé à trouver un nouveau job puisque ce système a favorisé mon embauche (à compétence égale avec un concurrent qui ne serait pas demandeur d'emploi), mais ce système m'a coûté deux mois d'ancienneté (pour les congés ce n'est pas neutre) et pas loin de 1300 € net. Certains diront que c'est le prix à payer pour retourner sur le marché du travail.


vendredi 20 mars 2015

Qu'est ce qui pousse à en faire (de trop) au boulot ?


Voila typiquement une question que je ne m'étais pas posé, c'était plutôt l'inverse que j'avais eu tendance de constater. Et là, dans la boite où je bosse depuis novembre je suis face au phénomène inverse. Tous les personnels (toutes catégories confondues) commencent avant l'heure et finissent après l'heure.
Qu'est ce qui peut bien pousser ces salariés (je ne parle pas des actionnaires) à donner de leur temps ?
Dans le cas présent je pense qu'il n'y a pas une réponse mais plutôt un ensemble de faits. 

Tout d'abord nous sommes en plein centre Bretagne, l'employeur de même taille le plus proche doit être à une bonne vingtaine de kilomètres. Du coup, cela réduit mécaniquement les envies d'aller voir ailleurs (et cela se confirme à la vue de l'ancienneté moyenne dans l'entreprise). Et cela se transmet entre génération puisque nous intégrons les enfants de salariés à la sortie de l'école (rarement vue un taux de consanguinité aussi important dans une entreprise, entre couples, enfants, belle famille, ... c'est plus une réunion de famille qu'une entreprise des fois).
Nous sommes dans une entreprise familiale, fondée par une fratrie de 5 et pilotée par ses mêmes personnes depuis plus de 30 ans (même si un processus de cession à un investisseur à eu lieu depuis 2 ans maintenant). Une forme d'ambiance familiale s'est crée dans cette entreprise, les gens s'y sentent bien (ou pas mais partent dans ce cas) et donnent de leur temps à l'image de l'équipe de dirigeants.
Cette même équipe n'a jamais lésiné sur les salaires et les primes. Les augmentations de salaires ont toujours été effectuées de façon mécanique et plus importantes que le coût de la vie.

En conclusion, si vous voulez du personnel impliqué et quasi corvéable à merci, il faut :
* être dans un bassin d'emplois désert de concurrence,
* avoir une équipe dirigeante qui montre l'exemple,
* impliquer ses collaborateurs avec des salaires intéressants (pour le secteur géographique et les métiers concernés),
* les prendre dès la sortie de l'école et les garder,
* intégrer avec parcimonie et prudence des salariés qui auraient connus d'autres entreprises.

Par contre, si l'équilibre fragile se brise (admettons que le changement de direction en cours ne soit pas sur le même modèle) je ne donne pas chère de la motivation future.
A suivre donc.

mercredi 18 mars 2015

De la solitude du responsable informatique (ou bien soliloque de l'informaticien)

Depuis que j'ai quitté (sans regret ni remord) pôle emploi et que je me suis retrouvé au travail, me voilà affublé d'une double casquette dont celle de responsable informatique (enfin plutôt des emmerdes liées aux utilisations de l'informatique).
Et là, je comprends mieux les énervements, agacements, .... de mes anciens collègues DSI, informaticiens. La bêtise des utilisateurs est tout de même patente. Et moi qui pensait que la boutade du type "le principal problème en informatique réside dans l'interface chaise clavier" était exagérée. Et bien non, elle peut (parfois voir souvent) être justifiée.

Exemple du jour : un utilisateur distant me téléphone pour des problèmes de réseau et notamment d'impression (sur une imprimante réseau). Il y avait eu des soucis avec le réseau le jour précédent (adresses IP) donc je prends le problème au sérieux. Je me connecte au poste en prenant la main à distance (donc il a du réseau le garçon), je cherche le pourquoi du comment sans trouver de bonne raison. Je me connecte donc à l'imprimante concernée qui me réponds qu'elle n'a plus de papier !!!
Comment perdre son temps sur des soucis aussi simple. C'est caricatural mais vrai.