samedi 19 mars 2016

Les visages marquants (pour moi) de TEDx Paris 2015


Cette année encore (la dernière fois c'était en 2011 à Paris et en 2013 à Rennes), j'ai eu la chance et l'opportunité d'être présent à TEDx. Et comme dans tout événement de ce type (quoi que, le format TEDx est incomparable), il y a forcément des talk qui seront plus inoubliables que les autres. Parmi ceux-ci, pour cette année je retiendrais :

- Elsa Wolinski


Commencer par son talk, c'était une évidence au vu des événements de janvier. Ça l'était d'autant plus quand on connait les valeurs d'humanisme, de tolérance prônées par l'équipe TEDx Paris. Par contre, une vraie grosse claque émotive. Une salle complète au bord des larmes je pense. 
A revoir à la lumière des attentats de novembre c'est encore plus émouvants, touchants et poignants.

Laurent Jacqua

Lui, c'est un intervenant hors du commun. A classer au rayon des inclassables. Jeune, il n'était pas un "bon garçon", un accident de parcours l'envoie en prison. Là il devient un vrai voyou, sort de prison, commet quelques larcins et reprends quelques années de prison. La santé qui prends une claque à cause du HIV, une évasion plus tard, et après, un retour en prison avec un tour par la case isolement. Et là, comme un événement inattendu, une rencontre avec les livres, la culture. La prison ne laissant qu'une seule chose, du temps, il le prends pour lire et écrire (premier blogueur en prison). Un bébé parloir plus loin, il retrouve enfin la liberté. C'est avec une plume qu'il a réussi sa plus belle évasion. Un vrai récit des dégâts que peuvent faire l'isolement et l'enfermement, mais aussi une très belle leçon de vie sur l'espoir et sur la culture.


Rand Hindi
Impossible de résumer en quelques mots seulement son intervention. Ce que je retiendrais le plus, c'est comment allons nous faire demain pour ne pas devenir fou avec la multitude d'objets connectés que nous possédons (ou allons posséder) ?
La solution, basée sur des modèles prédictifs (et parfois intrusifs de nos habitudes de vies, de travail, de déplacements) est aussi alléchante qu'effrayante. Son travail consiste donc à enlever cette peur que nous pourrions avoir à confier nos précieuses datas. J'ai envie d'y croire.
Philippe Lentschener
Ou comment peut on ne pas vouloir la marque France ? Tellement pleins d'atouts et d'avantages, notre pays a parfois tendance à se lamenter sur lui même et ne pas faire envie. Perturbant de se dire qu'un pays puisse être assimilé à une marque, par contre, il est inévitable de passer par là pour ne pas se faire lâcher dans cette fameuse mondialisation.
J'ai aussi adoré Nicolas Bouzou sur le progressisme conservateur, une réponse à la révolution NBIC.


Et puis, vous avez du entendre parler de cette fameuse clôture par Chris Esquerre. Comment ne pas dire que je suis fan du garçon (pour avoir vu son spectacle 3 fois je ne suis toujours pas rassasié), mais il a vraiment bousculé les codes du genre tout en étant imperturbable sur son rôle de donneur de leçon. L'art et la manière pour faire revenir tous le monde sur terre en fait.
Sinon, la liste complète est ici

NB : article démarré début novembre et laissé de côté pour pleins de mauvaises raisons.

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